Également appelé gérant d'immeubles, il prend en charge la gestion locative de biens immobiliers (logements, bureaux, commerces...) pour le compte des propriétaires qui souhaitent déléguer ce service.
Sa mission
Son rôle consiste à prendre en charge la gestion locative de biens immobiliers (logements, bureaux, commerces…) pour le compte des propriétaires qui souhaitent déléguer ce service et se libérer des contraintes inhérentes. Pour assurer cette mission, il doit détenir un mandat écrit de ses clients. A ce titre, il rédige le bail commercial et en assure la sécurité juridique, il réalise l’état des lieux, encaisse les loyers, délivre les quittances et fait exécuter les réparations éventuellement nécessaires.
Sa mission consiste également à satisfaire la demande de logements des locataires, que ceux-ci soient des particuliers, des entreprises ou des indépendants. Pour y répondre, l’administrateur de biens définit la nature exacte des besoins de ses clients et propose des logements ou des locaux appropriés à la demande, après avoir contrôlé leur conformité aux règles en vigueur (règles de décence notamment en matière d’habitation, diagnostics…). Être administrateur de biens, c’est aussi être un juriste solidement formé face à une réglementation qui se complexifie tous les jours.
La réglementation
Comme l’agent immobilier, l’administrateur de biens doit se conformer aux règles de la loi Hoquet
du 2 juillet 1970 qui l’oblige à détenir une carte professionnelle portant la mention « gestion immobilière ».
Pour obtenir cette carte délivrée par la Préfecture, l’administrateur de biens doit :
- justifier d’une aptitude professionnelle (diplôme et/ou solide expérience sur le terrain)
- disposer d’une garantie financière destinée à assurer les fonds qu’il détient pour le compte de tiers. Cette garantie apporte une sécurité aux consommateurs. Le montant de la garantie minimum est de 110 000 €. Si l’agent immobilier est garanti auprès de la Société de caution mutuelle GALIAN (ex CGAIM), ce montant minimum est porté à 120 000 €. Sa carte professionnelle porte alors la mention « peut recevoir des fonds ». Ses documents commerciaux indiquent le montant de la garantie, le nom et l’adresse du garant.
- bénéficier d’une assurance en responsabilité civile professionnelle contre les conséquences financières dont il pourrait être tenu responsable dans le cadre de ses activités, prouver qu’il n’est pas frappé d’une incapacité ou d’une interdiction d’exercer la profession.